Biostimulant : un intrant idéal pour les cultures de pommes de terre ?

La France est le premier exportateur mondial de tubercules et le deuxième producteur européen. D’ailleurs, cette année les surfaces agricoles destinées à la production de pommes de terre sont en hausse de plus de 7% représentant 170 000 hectares de surfaces agricoles cultivées.

Culture de la pomme de terre : critères de rendement et problématiques fréquentes

La pomme de terre est une culture essentielle pour de nombreux agriculteurs, en raison de sa demande constante. Toutefois, pour maximiser les rendements et répondre aux exigences du marché, les agriculteurs doivent prêter une attention particulière à deux critères principaux : le calibrage des tubercules et le nombre de tubercules produits par plant.

1 – Le calibrage des tubercules

Le calibrage, ou la taille des tubercules, est un facteur important pour la commercialisation des pommes de terre. Les marchés et les industriels de l’alimentaire ont des préférences spécifiques en termes de taille. Les tubercules trop petits ou trop gros peuvent être donnés aux animaux ou vendus à des prix inférieurs.

Pour obtenir un calibrage optimal, plusieurs facteurs doivent être pris en compte :

• Densité de plantation : Une forte densité de plantation peut conduire à la production de tubercules de plus petite taille. Inversement, une faible densité permet aux tubercules de croître davantage.
• Équilibre nutritionnel : Un apport équilibré en nutriments, particulièrement en azote, en phosphore et en potassium, est essentiel pour favoriser un développement harmonieux des tubercules. Selon les recommandations, pour un rendement de 30 t/ha, les tubercules exportent environ 90 unités d’azote, 48 unités de phosphore et 180 unités de potassium. (Source : chambre d’agriculture des Hautes Alpes)
• Irrigation régulière : La gestion de l’eau est essentielle. Une irrigation adéquate permet de maintenir une croissance régulière et évite les stress hydriques qui peuvent affecter la taille des tubercules.

2 – Le nombre de tubercules

Le nombre de tubercules par plant est un indicateur clé de la productivité. Un bon rendement ne se mesure pas seulement en poids total de la récolte, mais aussi en nombre de tubercules de qualité commerciale.

• Fertilité du sol : La fertilité et la structure du sol jouent un rôle déterminant dans la production de tubercules. Un sol bien drainé et riche en nutriments favorise la multiplication des tubercules. La préparation du sol doit inclure un travail d’ameublissement profond pour assurer une bonne croissance des tubercules.
• Gestion de l’irrigation : Une irrigation appropriée est essentielle pour garantir que chaque plant de pomme de terre produit un nombre optimal de tubercules. Le stress hydrique, qu’il soit dû à un excès ou à un manque d’eau, peut réduire significativement le rendement. La pomme de terre nécessite environ 350 à 400 mm d’eau pendant sa croissance, avec des besoins importants au moment de la floraison et de la tubérisation.

Les problématiques fréquentes

Pour la culture des pommes de terre, les agriculteurs doivent souvent faire face à diverses problématiques qui peuvent affecter le calibrage et le nombre de tubercules :

• Maladies et ravageurs : Les pommes de terre sont sujettes à des maladies comme le mildiou (Phytophthora infestans) et des ravageurs tels que le doryphore (Leptinotarsa decemlineata). Ces menaces peuvent réduire le rendement et la qualité des tubercules. Les mesures prophylactiques, telles que le choix de variétés tolérantes et une rotation des cultures adéquate, sont cruciales.
• Conditions climatiques : Les fluctuations climatiques, telles que les périodes de sécheresse ou les pluies excessives, peuvent affecter négativement la croissance et la formation des tubercules. La sensibilité au gel est également une considération importante, le feuillage pouvant être détruit dès -2 °C.
• Rotation des cultures : Une rotation inadéquate des cultures peut entraîner une diminution de la fertilité du sol et une augmentation des maladies du sol, impactant ainsi la production de tubercules. Il est recommandé d’isoler les parcelles de pommes de terre et de respecter un intervalle de 5 ans entre deux cultures de solanacées pour réduire la pression des bio agresseurs.

Des biostimulants pour améliorer les rendements des cultures de pommes de terre

Le retour d’un producteur de pommes de terre primeurs

Jonathan Henry agriculteur de l’île de Ré sur la commune de Bois-Plage-en-Ré nous expose les problématiques qu’il rencontre chez lui, sur son exploitation de 8 hectares de pommes de terre primeurs.

« Ici, les sols sont souvent très sablonneux, on rencontre des problèmes de lessivage des engrais mais aussi des taux de matières organiques trop faibles. Pour ces raisons on a besoin de stimulateurs de matières organiques »

Sur son exploitation Jonathan Henry cultive 2 variétés la Alcmaria pomme de terre primeur et la Charlotte pomme de terre chair ferme de seconde période.

« Les spécificités de nos pommes de terre primeurs c’est qu’on commence à les planter mi-janvier jusqu’à fin mars et qu’on récolte d’avril à fin juin. Ce sont souvent des périodes de plantation assez froides et pluvieuses qui impliquent d’utiliser des produits qui agissent rapidement et qui boostent les pommes de terre pendants ses périodes compliqués de germination et de croissance. »

Pour répondre à ces problématiques Jonathan utilise VERATERRA® l’un de nos biostimulant de préparation de sol. Enrichi en acides humiques et fulviques, ainsi qu’en polysaccharides, VERATERRA® améliore la structure des sols et augmente l’absorption des nutriments, réduisant ainsi le lessivage. De plus, les phytohormones et les extraits végétaux contenus dans VERATERRA® stimulent la croissance et renforcent les plants de pommes de terre, les aidant à surmonter les conditions climatiques difficiles et à optimiser leur développement pendant les périodes critiques de germination et de croissance.

Témoignage d’un responsable technique d’une coopérative agricole

Jérome Poulard responsable technique à la coopérative Uniré de l’île de Ré s’occupe d’accompagner les producteurs de pommes de terre comme Jonathan.

« Après récolte et calibrage de l’essai du biostimulant Veraterra sur pommes de terre Charlotte il y’aurait, à première vue, un plus grand nombre de tubercule donc une meilleure tubérisation. »

À la suite de cet essai la coopérative Uniré souhaite continuer la conduite d’essais agronomiques sur pomme de terre.

Les effets du biostimulant foliaire sur pommes de terre

Le biostimulant foliaire VERALEAF® prouve également son efficacité sur cette culture. Sur la pomme de terre de Noirmoutier (la Lady Christl) sur laquelle un essai a été mis en place en mars 2024 les résultats ont mis en évidence une grande efficacité. Avec une double application du biostimulant foliaire à 5L/ha :

• Le premier passage a favorisé la tubérisation de la culture de 14%

• Le second passage avec Veraleaf a amélioré le grossissement des tubercules permettant une augmentation de 31% des calibres de 35 à 55mm.

Cette double application à favorisé l’augmentation du rendement global de 9,83 t/ha soit une amélioration de 17% et particulièrement le rendement commercialisable du calibre (35-55mm) de +27% apportant un réel bénéfice pour le producteur.

Biostimulant à base de lombricompost : une biosolution particulièrement efficace sur pommes de terre.

Depuis le développement de nos biostimulants basés sur les principes actifs du lombricompost, nous avons réalisé plus de 350 essais agronomiques sur différentes cultures et dans différentes conditions. En tant qu’entreprise française Veragrow a évidemment eu l’occasion de réaliser de nombreux essais sur pommes de terre. Sur cette culture, nos produits de biostimulation montrent une efficacité particulière.

Les biostimulants à base de lombricompost : enrichis en acides humiques et fulviques ainsi qu’en polysaccharides permettent d’améliorer la productivité et la qualité des cultures de pommes de terre, ces intrants améliorent la structure des sols et augmentent la rétention des nutriments, réduisant ainsi le lessivage. Ils favorisent également un meilleur enracinement et une croissance vigoureuse des plants, ce qui est essentiel pour obtenir des tubercules de qualité.

Les phytohormones et les extraits végétaux présents dans les biostimulants à base de lombricompost stimulent la tubérisation et le grossissement des tubercules. Les essais réalisés ont montré une augmentation significative du rendement et du calibre des tubercules. Les polysaccharides et les composés phénoliques contenus dans ces biostimulants réduisent l’impact des stress abiotiques, permettant aux plants de conserver leur potentiel de rendement même dans des conditions climatiques variées.

En intégrant ces biostimulants dans leurs pratiques agricoles, les producteurs de pommes de terre peuvent surmonter les défis liés à la qualité des sols et aux conditions climatiques, tout en optimisant la croissance et la productivité de leurs cultures. Nos produits offrent une solution durable et efficace, renforçant la résilience des plantes et améliorant les rendements de manière significative.

Les moyennnes de nos essais agronomiques par produit